Vent qui souffle dans le levant
Aube à l'aurore rougeoyante
Force de deux âmes s'aimant
Eau qui coule dans le couchant .

Aveugle dans cet amour, la haine derrière,
Laissant les sentiments loin du désert où rien ne bouge
Un désert fait de chair et de fer, décoré de rouge,
Un rouge de la couleur du sang séchant sur les pierres.

Haine et amour comme vie et mort
Comme deux sœurs liées dans leur fort
Ensembles mais opposées n'étant jamais satisfaites
Rendant les hommes comme des bêtes .

Ombres

Battements éphémères d'un joyaux inestimable,
Cette chose se bat avec l'inconcevable,
Mais ce combat à toujours la même fin inévitable.
Les coupables sont aussi les victimes de l'acte coupable.

Un éclair argenté surgit hors de l'ombre d'une ruelle,
Brisant le rubis vivant, et riant de cet acte cruel.
De sombres et fines lunes se dessinent dans le noir
Sur des visages qui ont oublié leur propre désespoir.

Un instant lumière mais maintenant ténèbres,
Un regard innocent voit, tremble et pleure
Quand sous l'astre froid vient de sonner l'heure
Et que la lame entaille au milieu des vertèbres ...

La pureté supporte mais point ne sombre.
Le sang noir du mort inonde le pavé sale.
Le corps gelé disparaît dans les ombres,
Ne laissant qu'un visage humide et pâle ...

Pas très douée pour commenter les poèmes aussi xD (Et ayant eu des notes pas très glorieuses en français haha ^^) Que dire, j'aime beaucoup ... même si pareil je n'ai pas tout compris. x)

J'ai bien aimé l'avant-dernier poème mais j'avoue ne pas avoir compris le dernier... Pourrais-tu m'éclairer? ^^' Quoi qu'il en soit, c'est toujours aussi bien écrit, rien à redire.

Merci pour vos commentaires !

Ma chère Pykk, dois je comprendre que je ne suis pas assez clair pourtant cela parait lucide...
Mais je vais expliciter cela de manière moins poétique et plus crue ... le poème décrit un meurtre, et le fait est que un enfant assiste à la scène ... voilà ... pas plus compliqué

Grande aventure !

En ce doux et tendre mois de novembre,
Tes joues ont la pâle couleur de l'ambre.
Avançant dans le vent, épée au flanc,
Tu portes l'espoir d'un sombre clan.

Car peu de nous sont encore en vie,
Les autres annihilés par l'obscure lumière.
Mais notre survie, de son chemin, point ne dévie.
Ne croyant qu'en la pointe de sa rapière.

Mais toi! Être, loin de toute magie,
Vivant et fier, tel un ange en enfer.
Tu nous rendras honneur par ton fer,
Alors sors de l'ombre et agis !

Douceur éclatante dans l'air chaud,
Triste visage d'un chêne sans âge,
Hiver givre et embellit sur son passage.
Blanc froid mais tellement beau.

Étincelle de joie dans un regard,
Enfant heureux que rien n'égare.
La nature nue sourit sans joie,
Car pour elle, il n'y a pas de choix.

L'ombre descend dans la lumière,
Elle pense survivre avec des prières.
Mais elle disparaît dans le couchant,
Accompagnée par le rire d'un enfant.

Très joli, comme toujours!
Je n'ai pas vraiment compris le sens de la dernière strophe mais à part ça, j'aime bien.

Manteau gris

Sifflement violent, presque cri,
Tel est le vent dans la nuit.
Rires cristallins et enfantins,
Quand le flocon vint ...

Pourtant quand les deux se mélangent,
Cela fait même pleurer les anges.
Bourrasque destructrice,
Fléau à l'allure peu propice.

Hiver rugit sa colère,
Rien ne lui résiste sur Terre.
Il ne laisse rien en place pas même une cale
Juste cet amas de glace sale ...

Que dire d'autre à part: *_* (Commentaire très constructif, n'est-il pas?).
Ce que j'aime le plus dans tes poèmes, c'est que, même très courts, ils ont de l'effet.
(Au fait, celui-ci m'a fait pensé à "Ice Queen" de Within Temptation au niveau des paroles).

Il est vrai que tes commentaires sont très constructifs et c'est pour cela que je les apprécie.
Aussi est-il vrai que mes poèmes ne sont pas longs pour une bonne raison, je ne cherche pas à écrire mais à faire voyager et rêver le lecteur ... la musicalité prime avec la rime.

Moi ...

Dansent les âmes au rythme de la pluie,
Une si belle mélodie sous la lune qui luit.
Vagabonds que sont ces yeux perçants,
Pour une lumière sans tache de sang ...

Assis sur un banc solitaire mais aimant,
Tu observes le manège incessant des passants.
Leur regard vide fait trembler ton cœur,
Laissant comme un soupçon d'aigreur ...

Ces visages ternes se croisent et s'ignorent,
Alors que le tien jubile devant l'aurore.
Puis tu reprends ta route qui jamais ne dévie.
A la recherche de cette envie de vie ...

Déchéance d'un monde sans outrance,
Une étoile luit dans les ténèbres hors de portée de l'ombre,
Un espoir qui brûle comme la flamme de la volonté .
Des silhouettes qui ondulent dans sa lumière .

Jeunes filles qui mûrissent lentement,
Trois fleurs qui s'épanouissent dans le silence,
Dotées d'une beauté semblable à celle des nymphes .
Une eau qui chemine paisible dans son lit .

Elles détiennent la force des choses,
Possédant la sagesse des anciens .
Un dragon puissant qui sommeille protégé par sa carapace .
Mouvement lent qui aspire à la réflexion et du savoir .

Ah! Un poème en prose, ça change un peu et c'est toujours aussi efficace. J'aime beaucoup! ^^

le poème n'est pas en prose mais en vers, il est juste sans rime ^^

Il est pas mal ce poème =) .
Bien écrit ^^ . Dommage qu'il n'y ait pas de rime ^^

Bah ce jour là, je testais une nouvelle forme, voir si un poème gardait son rythme et sa musicalité même sans rime !

Ah ok d'accord =).
Et, quel a été pour toi le résultat de cette nouvelle forme ^^ ?

Ben cela est un peu moins bien que avec les rimes alors je suis revenu au modèle standard pour tous les autres poèmes

Oki ^^ . 
Après, il n'est pas dit qu'un poème sans rime ne peut etre magnifique, aussi magnifique qu'un poème avec rime. 
Tout dépend aussi des sentiments que tu transmets dans le poème par exemple ^^ . Un poème sans rime peut donc etre aussi bien qu'un poème avec rime.

Je suis d'accord avec toi, mais dans l'ensemble le tout est de trouver la musicalité et le rythme qui seront les navires transportant les émotions du lecteur ^^

Ah oué ok ! Oui c'est vrai . J'ai toujours pensé que c'était naturel ça ^^ .
Bah hâte de lire un autre poème de toi =)

Poème sur un personnage de la création du sage Fensus et du rusé Immundir

Iscator

Elfe à la peau de neige
Et à la crinière de glace,
Rien ne te délogera de ta place
Pas même le plus puissant sortilège .

Tu construisis ton palais dans la banquise
Sa beauté, loin d'être une esquisse exquise,
Attira l'esprit maudit cherchant la puissance
Dans un combat acharné, il endormi ton essence

Au milieu des ruines, plongée dans le sommeil
Repose ton corps, restant dans la jeunesse éternelle
Sauf si ton fils retrouvera la bague perdue dans la querelle
Alors pour ta vengeance sonnera le réveil ...

Larme

Doucement, tu glisses
Sur cette joue triste,
Mais pour toi je me hisses,
Tel un équilibriste.

Mon émoi face au tien,
Serre mon cœur et me retient,
Scintille ta pureté,
Avant de t'évanouir en ce bel été.

Mais dans la bise, tu frémis,
Au rythme d'un corps,
Qui pour un autre s'est épris,
Hurlant son amour au plus fort.

Pourtant tu es si belle,
Hors des querelles,
Avec un rire plein de gaieté,
Et des enfants amourachés !

Désolé d'avoir été absent, j'ai pas mal de problèmes...
J'trouve le dernier poème moyen pour moi ^^ , par le fait surement que j'ai du mal à le lire dû à un rythme trop... non-équilibré..