« A kiss like a poison ; a night like Revolution. » Fanfiction Hunger Games
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Sai
Messages : 53 Date d'inscription : 26/01/2012 Age : 25 Localisation : Allongé sur mon canapé la tête en bas avec mon ordi
Sujet: « A kiss like a poison ; a night like Revolution. » Fanfiction Hunger Games Jeu 19 Juil - 20:04:07
AVANT-PROPOS
« A kiss like a poison ; a night like Revolution. »
Cet fanfiction traite dans une large mesure du roman Hunger Games, du Capitole, de l'arène et d'autres éléments de cette fiction. Aussi je vous conseille de lire ce qui va suivre seulement si vous connaissez déjà la trilogie de Suzanne Collins, car je ne prendrais pas la peine de tout expliquer en long en large et en travers. Également, étant donné le fait que je ne sais pas du tout appréhender la résistance au choc des gens, si quelque chose vous choque tapez-moi, je mettrais un avertissement. Je pars du principe qu'ayant treize ans et écrivant ce que j'écris, les autres membres du même âge pourront lire ma fanfic. .
L'histoire se passe quelques années avant les premiers Hunger Games de Katniss; on y suit l'histoire de Cassandre Nicholas, originaire du District 1. Je ne vous en dit pas plus, à vous de lire si vous êtes intéressés.
Dernière édition par Sai le Jeu 19 Juil - 20:08:22, édité 2 fois
Sai
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Sujet: Prologue Jeu 19 Juil - 20:04:29
PROLOGUE
« A kiss like a poison ; a night like Revolution. »
Elle effleure de son doigt les boiseries; un soupir qui se coince dans sa gorge l'arrête. Et elle reste silencieuse, comme une statue de marbre mélancolique, beau vestige d'un passé souverain qui persiste à travers elle, silhouette érodée et pâle, muette. Emportée par le train qui l'emmène, la jeune fille ne sait que faire. Elle n'a rien laissé là-bas, dans son fier district, où tous, à l'image de celui-ci, arrogants et repus, attendent avec une impatience et une dévotion sans-limites l'ouverture des Jeux de la Faim. Cassandre sait qu'elle-même devra y participer. C'est sans une once de joie ou d'émotion qu'elle pressent que ces Hunger Games seront sa fin. Car après tout, qui la regrettera, qui regrettera la belle rousse qui s'en allait comme le vent et n'obéissait à personne, qui regrettera la poupée aux cheveux de feu qui farouchement rejetait tout le monde sans pitié, la demoiselle qui faisait son orgueilleuse et vivait grâce aux tesserae parce qu'elle détestait travailler ? Cette peste indolente, allégorie de la Liberté, au District 1, même ceux qui depuis toujours s'entraînaient pour le jeu n'ont pas voulu la sauver de son sort de tribut. Comme des prédateurs voraces, ils attendent la fin de Cassandre, quand elle ne sera plus qu'une triste poupée brisée. Selon eux, elle n'a aucune chance de gagner, et c'est simplement une vérité absolue. La concernée, celle qui a durement obtenu le statut de Tribut le sait, elle-aussi. Sur sa langue, depuis qu'elle a été choisie, reste le goût saisissant de l'amertume. En regardant derrière elle, son passé, ses projets d'avenir, il n'y a rien, sinon le vide inaltérable. La demoiselle existe, mais ne vit pas; elle n'est rien pour personne et ne le sera jamais, car après les jeux, tout sera fini. Comme une ombre, celle qu'on appelle ironiquement Liberty ou Doll passera dans cette vie sans y laisser sa trace. Oubliée de tous, des garçons qui l'ont aimé et que la Poupée a rejeté, des marchandes a qui elle volait des centaines de choses, des Pacificateurs qui lui promettaient un bel avenir au Capitole grâce à sa physionomie insensée et ses beaux yeux, des habitants de la Capitale qui la verront un instant sur son char, pas assez pour que la flamme rousse qu'elle est laisse une image durable sur leur rétine. Le train l'emporte. Cassandre pose sa main sur la rambarde ouvragée du compartiment, et presse ce point d'appui avec le monde réel, en un futile geste de regret.