Pourrais tu m'expliquer en quoi le rythme est non équilibré, je n'arrive pas à voir où tu veux en venir ?

Telle une question dans le vent, mes mots ainsi se sont perdus mais qui donc me répond, personne, juste l'écho. Mais voila ma réponse ainsi je me permet de continuer à gratter le fin papier de ma plume inlassable !



Ton regard doux me réchauffe,
Il m'enlace comme une étoffe.
Ton petit corps contre le mien,
Et le monde n'est plus rien.

Le temps s'arrête en cette contemplation,
Je me suis perdu dans mon imagination.
Tu sautes du lit gracieusement et t'étire,
Puis tu me regardes, surpris de me voir sourire.

Nos regards se croisent et tu files dans le vent.
Chasser je ne sais quels monstres pour t'occuper,
Une belle journée, pourquoi ne pas se prélasser.
Enfin le soir, Tu rentreras surement une souris entre les dents ...

Je suis peut être fatiguée (ou stupide, comme vous voulez ^^) mais je n'ai pas compris tout de suite qu'il s'agissait d'un chat... Mais en le relisant ça me parait évident ! (c'est bien un chat, hein ? *fuit*)
C'est un poème sympathique, mais je trouve que tu en as écrit des mieux... J'ai sans doute été moins touchée par le sujet !

Juste, une remarque, au deuxième vers, tu as écrit "Il me m'enlace". Je suppose que la répétition du pronom est une erreur ?

Oui il s'agit bien d'un chat, et il est fort probable que ce ne soit pas le meilleur poème que j'ai écrit mais rien ne l’empêche d'être sympathique ^^

Et comme tout être humain, je fais des erreurs et il faut absolument me le dire parce que je suis tellement bigleux que je suis incapable de m'en rendre compte ^^

Sylve

Douce silhouette entre les feuillages,
Ta beauté, comme ta colère, a défié les âges.
Mon regard ne peut se détacher de ce buste,
Ce buste à la poitrine généreuse et aux épaules robustes.

Cette admiration attirera surement, à moi, la mort
Car tu m'as remarqué, moi qui me délecte de ton corps.
Assis sous le vieux chêne, père de ce bois,
Je sens son écorce frémir sous la puissante colère qui monte en toi.

Des branches crochues ont déjà remplacé tes doigts fins et délicats,
Je lis dans tes yeux que je n'aurai droit, avec toi, ni à des ébats ni à un débat.
Alors puisse mon sang abreuver cette terre magique et féérique,
Qui pourtant est tout aussi cruelle et maléfique ...

Encore une fois, tes poèmes m'impressionnent !
Cependant j'ai remarqué que tu ne cherchais jamais à installer un nombre de pieds définis (ou alors je ne sais plus les compter ^^), est-ce un choix réfléchi ? Ce pourrait être un exercice intéressant et donner un meilleur rythme à tes poèmes. D'autant plus que je pense que tu en as largement le potentiel

Non je ne cherche pas à définir un nombres de pieds précis car le plus souvent j'écris les poèmes tard le soir et du coup, j'ai la flemme de me creuser la tête pour compter ... Mais il est vrai que cela pourrait encore améliorer le poème même si pour ma part, je recherche la musicalité dans le poème ou plutôt à perfectionner la musicalité pour que le poème soit fluide, léger, doux, qu'il chante quand on le lit ...
Je sais pas si je réponds à ta question mais tout ça pour te dire que je cherche pas le rythme mais le son et les impressions ...

Je comprends, et tes poèmes sont effectivement très musicaux !
Merci d'avoir répondu à ma question

En ce bon samedi de janvier, je ne peux que m'élancer dans quelques divagations poétiques et j'en profite pour les partager avec vous !

Le regard au loin, je te cherche en vain,
Toi ! Le flocon que je n'ai point encore vu.
Voilà l'hiver qui s'en va, mais point de blancheur dans la rue.
Fait moi une faveur et montre toi demain ...

Sans ta robe blanche, je trouve le paysage sombre,
Les passants sont aussi gris que leurs pâles ombres.
Les enfants ne sortent plus, le vent sur eux se rue.
Même les oiseaux se sont tus ...

Printemps


Doux sont les nuages blanchissant le ciel,
Teintant le soleil d'une suave couleur miel.
Et si en bas tout est gris et que j'en ris,
C'est que de vous je me suis épris.

A l'aube éclosent les roses couvertes de rosée,
Rouges étincelantes en ce fade matin printanier.
Mon regard s'épanche devant cette beauté,
Mes yeux sont devenus amoureux de cette éphémère pureté.

Doucement se réchauffe l'atmosphère,
Amenant le mélodieux chant de la nature,
Faisant miroiter la vie de chaque créature,
Oubliant ainsi toutes les émotions amères.

Puis vient le ciel d'or et de sang,
Accompagné des paisibles moments,
Où des sourires apparaissent dans les ombres,
Et des baisers dans les feuillages sombres.

A l'ombre de l'aîné,
Murmurent des âmes fusionnées,
Épargnées des rires des amis
Qui non loin profitent de la vie.

Si la plume gratte et noircit,
Elle grave l'instant précis.
Et le charbon, lui, décrit
Avec plaisir ses croquis.

Deux esprits éveillés scrutant le monde,
Prenant soin de décrire le beau et l'immonde,
L'un aux doigts dansant,
L'autre à l'esprit chantant.