Pourquoi est-ce moi que tu as choisi ?
Tu avais le choix entre toute ses autres filles.
Pourtant, toi, grand chevalier
C’est vers moi que tes pas ton guidés !
Et c’est a moi que tu as décroché un baiser…
La brume noire, restée si longtemps…
Derrière ce brouillard, le soleil fait apparition !
Une ombre se découpe dans le ciel luisant
Je vois la silhouette d’un prince charmant…
Un prince ? Non !
Un chevalier aux grandes attentions !
Il s’approche peu a peu de moi
Je rougis plus a chacun de ses pas ;
Son visage et le mien
Son tout prêt dès maintenant
Je sens contre mon cœur battant
La douceur de sa main.

Mon preux chevalier, ne me quitte jamais !
Je te demande ça en pitié…
J’ai déjà eu le cœur déchiré
Les ténèbres m’ont déjà hanté
Reste avec moi chevalier,
O pas que d’émeraude mais aussi de ma vie
Puisse-t-on partager notre amour
Et rester a jamais uni !
Ceci est aussi vrai demain que ce jour
Et moi je t’aime, je t’aime tant,
Toi, mon chevalier nommé
****ent

Ah, regarder les fleurs s’ouvrirent
Et te voir partir
Ah, regarder du quai de la gare décoller un train
Et me dire que tu es désormais loin.
Ah, rester assise sans réagir
Mon amour va partir…
T’aimer est un crime,
Je fais de toi ma première victime…
Mais t’aimer est malsain… car…

Ton regard m’envoute
Et je ne sais que faire,
Mes oreilles t’écoutent
Mais tu es un cœur de pierre

Le temps peut passer
Moi je serais toujours là
A regarder le quai
A me dire que tu reviendras…

Ah regarder les fruits bien murs
J’en gouterais bien un
Mais je suis encastré dans un mur
A guetté le bon train
A regarder celui
Qui ramènera le passager de ma vie
Celui qui hante mes songes
Celui qui n’est pas encore revenu
Mais je ne jetterais pas l’éponge
Tout n’est pas perdu !
Car je t’aime… et ce n’est pas bien car…

Ton regard m’envoute
Et je ne sais que faire,
Mes oreilles t’écoutent
J’attends un miracle de fer
Le temps peut passer
Moi je serais toujours là
A regarder le quai
A me dire que tu reviendras…

Ah, regarder les feuilles oranges tombés,
L’automne est poète, m’a-t-on tant compté
Mais je ne vois pas de poésie
Dans un train qui part, qui emmène la vie
Qui peut ramener la mort aussi…
Toujours assise, moi j’attends
Des milliers de trains sont déjà revenus
Mais aucun des passagers qui sont descendus
Avait ton regard flamboyant,
Ton sourire éternel, tes yeux profonds …
Je saurais te reconnaitre, car je t’aime et c’est troublant car…

Ton regard m’envoute
Et je ne sais que faire,
Mes oreilles t’écoutent
J’attends un miracle de fer
Le temps peut passer
Moi je serais toujours là
A regarder le quai
A me dire que tu reviendras…

Ah, regarder la neige envahir la branche
Il fait froid, il grêle,
Mais quelle importance ?
Les ténèbres du froid peuvent me hanter
Tant que je sais qu’un beau jour de janvier
Le bon train rentrera en gare,
Te voyant arriver, je retrouverais mes espoirs
Je te sauterais au cou, sans jamais te lâcher,
Ce sera un magnifique conte de fée
Où prince et princesse se sont retrouvés
Mais faudrait-il que ce jour soit arrivé
Et moi, grelotante sous la neige
Ma peau ne devenant plus très beige,
Je pousse un dernier soupir
Un ultime sourire
Tombant sur le quai,
Jamais je ne pourrais être réanimé…
Mais je n’ai jamais cessé de t’aimer…